Note : l’acolytat représente le dernier degré des ordres mineurs qui sont conférés par les églises gnostiques, à la semblance de l’église de Rome.

C’est le grade ultime avant que l’on confère les ordres majeurs qui donnent la plénitude des pouvoirs apostoliques.

 

L’Évêque, assis, appelle :

« Que celui (ou celle) qui doit recevoir l’Acolytat approche.

Fils (ou Fille) bien-aimé (e), dans la Tradition de l’Église, l’Acolyte a pour fonction matérielle de porter les Luminaires et de les entretenir sur les autels de Dieu, servir l’Eau et le Vin au cours de la Liturgie eucharistique.

Dans l’Ancienne Alliance, le saint Livre de l’Exode nous dit ceci au sujet du Luminaire destiné au Tabernacle :

Ordonnez aux enfants d’Israël de vous apporter l’Huile la plus pure des olives qui auront été pilées au mortier, afin que les Lampes du Chandelier à Sept branches brillent à toujours. Et dans le tabernacle du Témoignage, hors du Voile suspendu devant l’Arche d’Alliance, Aaron et ses fils prépareront et placeront les Lampes, afin qu’elles luisent jusqu’au matin devant le Seigneur. Et ce culte se continuera toujours, passant de génération en génération, devant et parmi les enfants d’Israël (Exode XXVII, 20).”

Mais ces Luminaires matériels n’étaient que la figure de ceux d’En-Haut et c’est d’un grand Mystère qu’il s’agit ici, Fils (ou Fille) bien-aimé (e) ».

Lecture du Livre de Zacharie, 1er Prophète IV, 1 à 14 :

« Et l’Ange qui parlait en moi revint et me réveilla comme un homme que l’on réveille de son sommeil. Et il me dit : que voyez-vous ? Je lui répondis : je vois un Chandelier d’Or Pur, avec une Lampe au haut de sa tige principale et sept Lampes sur ses branches. Et je vis qu’il y avait sept canaux pour faire couler l’huile dans ces Lampes qui étaient sur le Chandelier.

Il y avait en outre deux Oliviers qui s’élevaient au-dessus l’un à droite de la Lampe, l’autre à la gauche. Et je dis à l’Ange qui parlait en moi : Mon Seigneur, qu’est ceci ? Et l’Ange qui parlait en moi me répondit : ne savez-vous pas ce que cela signifie ? Et il me dit : ces deux oliviers sont les Oints de l’Huile Sacrée qui se tiennent devant le Dominateur de toute la Terre… »

Il ne convient pas, Fils (ou Fille) bien-aimé (e), de vous dévoiler dès ce Degré de la Sainte Hiérarchie, les Arcanes Sacrés enfermés au sein de l’Acolytat. Sachez seulement que de même que l’Exorcistat vous avait confié le pouvoir de soumettre les démons et de détruire leur malice, l’Acolytat vous relie spirituellement au monde Angélique car les fonctions matérielles de la Hiérurgie se doublent de clés ésotériques dans d’autres domaines : Pneumatologie et Psychurgie.

Et les Luminaires de l’Autel ne sont que les Saintes Images des Anges du Seigneur, groupés autour de Son trône pour y vivre leur éternité bienheureuse.

Cette charge nouvelle qui vous a été confiée aujourd’hui, efforcez-vous donc de la dignement remplir. Que vous servirait-il de porter et de véhiculer la Lumière destinée au Culte Divin, si vous accomplissiez en réalité l’œuvre des Ténèbres, donnant ainsi aux autres de perfides exemples ?

C’est pourquoi l’Apôtre Paul nous dit : « Dans un Cosmos dépravé et pervers, brillez comme des astres au sein du Firmament, gardant en vous la Parole de Vie. Ayez aux reins la Ceinture et en vos mains, la Lampe allumée, afin de demeurer des Enfants de Lumière. Dépouillez-vous donc des Oeuvres de ténèbres et revêtez-vous des Armes de cette Lumière. Car vous étiez autrefois ténèbres et maintenant, vous êtes Lumière dans le Seigneur. »

Et l’Apôtre nous précise que le fruit de la Lumière consiste en toute sorte de bonté, de justice, de vérité et de connaissance, afin d’être à même d’illuminer avec vous le prochaine t l’Église de Dieu. Or, vous ne serez Lumière et vous en présenterez dignement le Vin et l’Eau du Sacrifice Propitiateur par excellence que si vous vous offrez vous-mêmes, en sacrifice, au Seigneur, par une vie pure, chaste, pleine d’œuvres bonnes. Que Dieu vous l’accorde, Fils (ou Fille) bien aimé(e), en Sa Divine Miséricorde.

L’Évêque reçoit et fait toucher à l’Impétrant, le Chandelier portant le Cierge éteint en disant :

« Recevez la “Verge qui veille”, symbole de cette lumière que vous devez désormais entretenir matériellement et spirituellement dans l’Église, au Nom du Seigneur. Ainsi soit-il. »

L’Évêque reçoit et fait toucher à l’Impétrant la Burette vide en disant :

« Recevez la Burette liturgique, afin de présenter dignement le Vin et l’Eau du Sacrifice du Sang du Christ, au Nom du Seigneur. Ainsi soit-il. »

L’Évêque se lève et dit :

« Seigneur Saint, Père Tout-Puissant, Dieu Eternel qui par Jésus-Christ, Votre Fil et notre Seigneur et par Ses Apôtres, avez répandu en ce Monde ténébreux, la clarté de Votre Lumière, Vous qui, pour arracher l’antique sentence de mort spirituelle, avez daigné offrir ce Fils en Sacrifice et répandre Son Sang et l’Eau de Son Flanc pour le salut du genre humain, daignez, mon Dieu, bénir votre serviteur (ou servante) en l’Office d’Acolyte, afin qu’il (ou elle) soit fidèle à ce dépôt. Seigneur, enflammez son esprit et son cœur de l’Amour de Votre Grâce afin qu’illuminé (e) des Clartés de Votre Face, il (ou elle) vous serve fidèlement au sein de cette Église. Par Jésus-Christ, notre Seigneur. Ainsi soit-il. »

This post was last modified on 3 janvier 2016